Al-Khelaïfi : «Nous avons un an pour rentrer dans les critères du fair-play financier» Publié le lundi 11 septembre 2017 à 19:04 par Philippe Goguet Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi s’est confié au quotidien anglais The Daily Telegraph dans une longue interview. Il revient longuement sur le fair-play financier et le fol été du PSG, défendant l’investissement parisien qui suscite tant de critiques.
Publié le lundi 11 septembre 2017 à 19:04
par Philippe Goguet
Le
président du PSG Nasser Al-Khelaïfi s’est confié au quotidien anglais
The Daily Telegraph dans une longue interview. Il revient longuement sur
le fair-play financier et le fol été du PSG, défendant l’investissement
parisien qui suscite tant de critiques.
Le quotidien espagnol Marca avait annoncé que le président parisien
Nasser Al-Khelaïfi allait prochainement passer à l’offensive afin de
défendre son club et c’est dans les colonnes du réputé quotidien anglais
The Daily Telegraph que l’homme fort du PSG s’est exprimé. Dans un
entretien pratiquement uniquement basé sur le fair-play parisien, le n°1
du club a longuement défendu les investissements faits cet été.
Al-Khelaïfi justifie ensuite l’énorme effort financier de l’été : «Aujourd’hui, l’investissement que nous avons fait est sur du long terme et je suis sûr que dans deux ou trois ans, tout le monde dira "Regardez le PSG, ils ont fait un boulot fantastique." C’est un bon deal de les avoir faits signer maintenant, parce que le coût des transferts de joueurs, les salaires aussi bien que les revenus des clubs augmentent de façon rapide dans le monde du sport et spécifiquement dans le football. Donc nous sommes très confiants et satisfaits avec les décisions que nous avons prises.»
Fier de ses acquisitions de cet été, le dirigeant parisien continue sur sa superstar : «Neymar est une superstar internationale. Une marque internationale. Tout le monde se demande "Qu’est ce qu’il se passe en France et dans le championnat de France ? Neymar joue au PSG !" Même les personnes qui ne sont pas intéressés par le football parlent de ça.» Toujours à propos du Brésilien, il enchaîne : «Le premier match de Neymar à Guingamp a été diffusé dans 183 pays. C’était incroyable pour la France et le championnat de France. C’est bon aussi pour la Ligue des Champions car vous pouvez avoir d’autres clubs en compétition –et je ne veux surtout pas dire qu’on en est là – mais c’est important d’avoir des nouveaux clubs qui arrivent et des clubs avec de l’ambition.»
Le président décrit ensuite comment le transfert s’est fait : «Nous l’avons rencontré lui et sa famille trois fois sur les deux derniers mois et ils n’ont pas parlé d’argent du tout. C’est incroyable, j’étais surpris. Nous avons parlé du projet deux ou trois fois et puis vous pensez au fait que vous devez commencer les négociations et ils n’étaient pas du tout intéressés par ça parce qu’ils voulaient seulement parler de notre vision du football, du futur et des plans pour le joueur. »
Les réponses au fair-play financier
«Je le dis à tout le monde : relaxez-vous et pensez à votre projet. Nous pensons à construire le nôtre.»
Alors que Paris a dépensé 222M€ pour Neymar et devra payer encore
185M€ pour Mbappé sous peu, Al-Khelaïfi commence par défendre les
recettes du club : «Nous travaillons très dur depuis six ans pour
faire grandir les revenus du club et ils ont augmenté à travers la
billetterie, le sponsoring, le merchandising, les recettes de jour de
match et les droits TV de 90M€ à 500M€ environ, avec des profits ces
deux dernières années.» Paris a en effet gagné de l’argent ces deux dernières années, un point souvent oublié, et le président enchaîne : «Nous
prévoyons de continuer à augmenter nos revenus d’entre 20 à 40%. Nous
avons un an pour rentrer dans les critères du fair-play financier. Nous
avons jusqu’au 30 juin 2018. Donc je le dis à tout le monde :
relaxez-vous et pensez à votre projet. Nous pensons à construire le
nôtre.»
«Nous respectons tous les clubs et nous attendons la même chose en retour.»
Le président enchaîne d’ailleurs sur la pression des grands d’Europe : «Il
y a des pressions venues d’autres clubs (pour enquêter) mais je ne
pense pas que l’UEFA sera influencée par ces pressions parce qu’ils sont
très professionnels et très sérieux. Pour la millième fois, je suis
très confiant. Nous respectons tous les clubs et nous attendons la même
chose en retour. Nous avons investi dans le Championnat de France et
pour être hautement compétitif en Ligue des Champions. Nous respectons
toutes les règles et tous les règlements.»Al-Khelaïfi justifie ensuite l’énorme effort financier de l’été : «Aujourd’hui, l’investissement que nous avons fait est sur du long terme et je suis sûr que dans deux ou trois ans, tout le monde dira "Regardez le PSG, ils ont fait un boulot fantastique." C’est un bon deal de les avoir faits signer maintenant, parce que le coût des transferts de joueurs, les salaires aussi bien que les revenus des clubs augmentent de façon rapide dans le monde du sport et spécifiquement dans le football. Donc nous sommes très confiants et satisfaits avec les décisions que nous avons prises.»
Neymar, une folie assumée
Pour justifier l’énorme investissement fait sur Neymar, le président parisien va citer un exemple lié au joueur brésilien : «J’ai parlé au propriétaire de Globo TV au Brésil et il m’a dit "Devinez combien de personnes au Brésil ont regardé la présentation de Neymar. Juste la présentation, pas le premier match." J’ai dit "Cinq millions ?" Il m’a dit "Non." J’ai dit "Dix millions ?" Il m’a dit "Non, 85 millions." C’est incroyable.» En pleine forme, le président enchaîne : «Aujourd’hui, nous avons un gros problème à résoudre : nous n’avons pas assez de maillots ! C’est énorme pour nous. J’étais aux Etats-Unis la semaine dernière et j’ai vu des maillots du PSG partout. C’est pareil en Asie, en Amérique Latine et au Moyen-Orient.»Fier de ses acquisitions de cet été, le dirigeant parisien continue sur sa superstar : «Neymar est une superstar internationale. Une marque internationale. Tout le monde se demande "Qu’est ce qu’il se passe en France et dans le championnat de France ? Neymar joue au PSG !" Même les personnes qui ne sont pas intéressés par le football parlent de ça.» Toujours à propos du Brésilien, il enchaîne : «Le premier match de Neymar à Guingamp a été diffusé dans 183 pays. C’était incroyable pour la France et le championnat de France. C’est bon aussi pour la Ligue des Champions car vous pouvez avoir d’autres clubs en compétition –et je ne veux surtout pas dire qu’on en est là – mais c’est important d’avoir des nouveaux clubs qui arrivent et des clubs avec de l’ambition.»
Mbappé, fierté parisienne
«D’autres clubs lui ont proposé plus que nous.»
Après Neymar, c’est sur Mbappé que le président du PSG se lance, notamment la concurrence au moment de le faire signer : «C’était
très compétitif (face au PSG), croyez-moi. D’autres clubs lui ont
proposé plus que nous. Tous les grands clubs le voulaient. Mais nous lui
avons expliqué notre projet et l’ambition de notre club. Et il est
français, il est parisien et il a le club dans son cœur. Il voulait
rester en France et défendre les couleurs françaises en Ligue des
Champions. C’est ancré profondément en lui. Il veut écrire l’histoire
ici et il a déjà une historie ici. Vous avez vu les photos de lui quand
il avait 10 ans ? Une photo ne ment pas. Il aime le club et son rêve
était de jouer pour le PSG.»Le président décrit ensuite comment le transfert s’est fait : «Nous l’avons rencontré lui et sa famille trois fois sur les deux derniers mois et ils n’ont pas parlé d’argent du tout. C’est incroyable, j’étais surpris. Nous avons parlé du projet deux ou trois fois et puis vous pensez au fait que vous devez commencer les négociations et ils n’étaient pas du tout intéressés par ça parce qu’ils voulaient seulement parler de notre vision du football, du futur et des plans pour le joueur. »
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